Les Aventures de Fleur et ses amis au Canada (Happy Kidz) - mise à jour 01/08 ♥

J'avais abandonné de vous montrer les aventures et mésaventures de mes American Girl, vu le peu d'intérêt que semblent avoir les françaises pour ces poupées pourtant superbes et expressives (pour celles qui voudraient avoir la suite des aventures de 1870, de 1955 et nos jours, c'est toujours sur Facebook et sur mon blog).

Mais comme j'ai une nouvelle pensionnaire d'une marque différente, je vous la montre.
Il s'agit de Emma, Happy Kidz, que j'ai customisée (perruque AG + léger maquillage) pour lui faire perdre son air un peu trop fillette à mon goût, et la transformer en jeune fille de 19 ans, qui serait une étudiante européenne, un peu Bobo, venue suivre ses études ici au Canada, et je lui avais cousu une tenue plus en rapport avec ses activités et son style.

Bien sur, comme toutes mes poupées, elle vit sa vie.
Actuellement, elle se promène au Canada durant ses loisirs, et nous fait partager ses photos.... voici ses débuts :

Comme c'est mon mari qui me l'a offerte, c'est lui qui a choisi son nom ; il l'a "baptisée" Fleur de Mai. Son nom courant sera donc Fleur.

Lorsqu'elle est arrivée, elle était un peu perplexe ; elle découvrait le Canada, ce grand pays qui lui était encore inconnu, mais dont le nom la faisait rêver de grands espaces et d'animaux sauvages. Alors nous lui avons proposé de lui faire visiter sa nouvelle patrie.

La voici lors de sa première sortie, assise entre nous sur la console centrale de la voiture ; remarquez son regard un peu dubitatif :


Notez également qu'elle ne lâche pas son téléphone ; non seulement elle semble attendre un appel (de qui ???), mais surtout elle "mitraille" littéralement tout ce qu'elle voit. D'ailleurs, une grande partie des photos qui vont suivre ont été prises par elle !

Au bout d'un moment, elle a commencé à se détendre et à observer autour d'elle toutes ces différences et nouveautés qu'elle ne connaissait pas :


Pour l'acclimater un peu, on a commencé par lui faire voir la ville.








Et ensuite, nous l'avons emmenée au parc national.


Des bernaches sont passées au dessus de nous, elle les a admirées, étonnées qu'elles arrivent si tard alors qu'elles passent l'hiver dans le pays d'où elle vient.




Ensuite, nous sommes allés dans la forêt ; Fleur photographiait tout, partout ; son téléphone a du surchauffer !


Un arbre est tombé en travers du ruisseau,


elle n'a pas résisté et s'est amusée à traverser sur le tronc, aussi agile qu'un écureuil.




Ensuite, elle a voulu explorer un peu la forêt ; cette petite semble infatigable !




Et elle continuait à photographier tout ce qu'elle voyait.


Elle écoutait également le chant des oiseaux  ; elle sait les différencier et elle cite leur nom sans aucune hésitation.



Voici quelques unes des photos qu'elle a prises :
(trilles rouges)

(erythornes d'amérique)

(ruisseau aux cerises)

(rivière rouge)

(chemin de la concession)

(étang aux cerises)

Une autre fois, nous devions aller sur ce qu'on appelle ici "la Rive-Sud de Montréal" ; si vous ne savez pas de quoi il s'agit, voici les explications Wikipedia : "La Rive-Sud de Montréal correspond à la banlieue sud de la Région métropolitaine de Montréal. Elle est une partie de la région de la Montérégie, délimitée au nord-ouest par le fleuve Saint-Laurent et à l'est par la rivière Richelieu".

Et ils ajoutent : "Bien que l'on utilise le terme Rive-Sud de Montréal, cette banlieue est plutôt située géographiquement au sud-est de sa métropole seulement. Toutefois, selon Guy Bertrand, conseiller linguistique de Radio-Canada, ce terme est à proscrire puisque Montréal est une ville et les villes n'ont pas de rives" !

Donc, départ en fin de matinée par l'autoroute 10. Nous sommes partis sous un ciel hésitant entre le bleu et le blanc, sans certitude sur celui qui l'emporterait. En premier, le Mont Orford, vu de l'autoroute.


Inutile de dire que Fleur ouvrait tout grands ses yeux (qui sont déjà passablement grands ouverts d'origine !) et qu'elle passait à nouveau son temps à prendre des photos avec son téléphone.
La voici assise sur le tableau de bord (que nous recouvrons parfois d'un tissu noir, comme vous le voyez, parce que le pare-brise est incliné de telle manière que lorsqu'il y a du soleil, le reflet du tableau de bord dans la vitre est particulièrement désagréable ; par de félicitations à faire à Ford pour cette configuration là de la Edge).


Plus nous avancions en direction de Montréal, et plus le ciel se dégageait et devenait bleu. Mais aussi, plus nous avancions, et plus vous pouvions admirer l'avancée de la végétation par rapport à chez nous.

Derrière nous, le Mont Orford s'éloigne...


... pendant que devant nous, le Mont Brome se rapproche (ville de Bromont) :


Dernières montées et descentes ....


.... et on arrive en plaine quand on s'approche de Montréal :


Nous avions à faire dans le secteur de Chambly, un lieu historique du Québec, datant de l'époque où français et anglais se battaient comme des chiffonniers pour avoir le Canada ; j'y reviendrai plus bas.

On voit nettement l'influence anglaise dans ce quartier là !
- Mais c'est quoi cette affaire ?  on a pas voyagé assez longtemps pour se retrouver déjà en Angleterre ! s'est exclamée Fleur en voyant la cabine téléphonique rouge et l'architecture des maisons.




Je l'ai vite rassurée, on était toujours bel et bien au Canada !! La preuve, lui ai-je dit : regarde le drapeau ! Notez bien que le vent, qui nous a cassé les pieds toute la journée, a justement décidé de se calmer au moment où je passais par là et que j'ai voulu photographier ce drapeau.... grrrr.


Nous étions arrivés au parc du Canal Chambly, là où se trouve le Fort Chambly.


Fleur voulait connaître l'histoire du Fort ;mais malheureusement, à cause de la Covid, l'accès à l'intérieur est interdit. Ce qui est fort dommage parce que l'intérieur est exactement identique à ce qu'il était au 18e siècle : il est meublé, il y a des personnages de cire costumés qui montrent la vie quotidienne, et durant la saison touristique, il y a plusieurs fois par jour "la relève de la garde" et les exercices de tir, réalisés par des acteurs en costumes militaires de l'époque.

Voici une vue aérienne du fort (photo du net) :


Et ce qui est encore plus dommage, c'est que j'avais apporté mes deux poupées American Girl historiques représentant l'année 1780 (Felicité et Elisabeth), avec leur costume d'époque, et que j'espérais bien pouvoir faire une petite mise en scène en grand décor d'époque super réaliste !   Mais Covid oblige, il faudra revenir "plus tard" pour que ces demoiselles passent là quelques heures dans leur époque.

En attendant, en 2021, ma petite amie Fleur voulait TOUT SAVOIR sur le Fort Chambly ! Alors, elle s'est assiste, elle a téléchargé sur son téléphone une application avec un descriptif vocal qui lui a tout expliqué. Voyez comme elle est attentive et écoute l'histoire des 4 forts successifs qui ont été construits sur ce site.



En résumé :

- le premier fort fut construit en 1665 par les Français sous le nom de fort Saint-Louis. Après de multiples demandes de la colonie, le roi Louis XIV envoya le régiment de Carignan-Salières en Nouvelle-France pour combattre les Iroquois.

- le second fort : vers 1690, le premier fort arrive au bout de sa vie utile et un deuxième fort en bois est construit pour le remplacer. Le commandement était alors assuré par capitaine Raymond Blaise Des Bergères de Rigauville venu avec son légendaire chien « Niagara ». Fidèle compagnon, chien sentinelle et « courrier du roi », celui-ci deviendra vite un héros dans le triangle des forts de La Prairie, Chambly et Boucherville.

- le troisième fort : en novembre 1702, le deuxième fort de bois fut détruit par un incendie accidentel. Les troupes régulières furent affectées à la reconstruction d’un troisième fort de bois. L’enceinte formée de pieux s’élevait à 12 pieds de hauteur (3,60 m).

- le quatrième fort : de nouveaux ennemis s’ajoutèrent aux Iroquois : les Britanniques. En 1709, pour améliorer son efficacité face à l'artillerie anglaise, le gouverneur de l'époque, Philippe de Rigaud de Vaudreuil, ordonna de remplacer la palissade de bois par une muraille de pierre. La construction dura de 1709 à 1711.

Là, l'histoire se durcit pour les français : ils ne se retrouvèrent plus seulement face à des simples guerriers indiens iroquois qu'il fallait massacrer : le 4 septembre 1760, un détachement  de 1 000 Britanniques, avec quelques pièces d'artillerie, arrive pour prendre le fort Chambly.

Le commandant Dazemard de Lusignan, et la cinquantaine d'hommes composant la garnison ne voulant pas en sortir, le colonel britannique Derby, qui mène l'expédition, envoie ses soldats faire le tour des habitations avoisinantes pour qu'ils ramènent des femmes et enfants qui sont alors disposés à la manière d'une muraille humaine, derrière laquelle se rangent les Britanniques. Protégés par leurs otages, les soldats ouvrent le feu en direction du fort. Le commandant français, Dazemard de Lusignan, essaie de négocier sa reddition et demande alors qu'on lui accorde les honneurs de la guerre.... ce que le colonel britannique Derby refuse. Les français se rendent alors aux forces britanniques, marquant la fin de la présence française dans le fort Chambly.

Mal entretenu et décrépit, il fut abandonné dans les années 1850. Finalement Classé lieu historique national en 1920, est restauré, le fort Chambly est devenu aujourd'hui un lieu historique avec un musée. Chaque année, le fort accueille (ou plutôt, accueillait, avant la Covid) environ 20 000 visiteurs.

Le parc n'est pas grand, comme vous le voyez sur la photo aérienne, mais joli, en bordure de la superbe rivière Richelieu.

Bien sur, Fleur a voulu s'y promener, et elle a même osé passer à un endroit non autorisé pour prendre des photos de la rivière de plus près.



Elle a repéré un héron qui pêchait sur la petite ile du centre ; elle l'a photographié alors qu'il venait d'attraper un gros poisson, puis une fois son déjeuner avalé, il s'est envolé.



Voici la rivière sous un autre angle (derrière le fort) :


En retournant au parc de stationnement, un écureuil gris s'est sauvé, Fleur a juste eu le temps de le photographier pendant qu'il grimpait.

La semaine dernière, j'ai proposé à Fleur de lui prêter mon appareil photo Reflex, et de lui apprendre à s'en servir.

Après lui avoir fait un bref laïus sur la triangulation "vitesse-ouverture-sensibilité ISO", qu'elle a écouté très attentivement, je l'ai laissée se débrouiller, me contentant de l'accompagner au cas où elle ne s'en sortirait pas.

Elle a fait quelques essais, et je l'entendais parler toute seule :

- D'abord, jauger la luminosité pour choisir les ISO...


- Choisir l'ouverture


- Choisir la vitesse...


- Bien, en fait, ça n'a pas l'air sorcier, avec un peu d'entraînement, ça devrait aller, a-t-elle conclu.


Elle a fait quelques tests, toujours très concentrée, et elle m'a regardée en s'écriant :
- Ça y est, je crois que j'ai bien compris le principe !

Effectivement, après vérification, elle avait pris d'excellentes photos avec l'objectif 18-135 mm ; alors, je lui ai proposé de s'essayer à photographier des oiseaux, et je lui ai prêté mon objectif 300 mm f/4.

Et très rapidement encore, elle a démontré qu'elle avait bien compris ce qu'il fallait faire ; pour preuve, voici un bruant à gorge blanche mâle (Zonotrichia albicollis), un geai bleu (Cyanocitta cristata) et un junco ardoisé (Junco hyemalis) photographiés par ses soins.




La photo d'oiseaux semble beaucoup l'intéresser, et elle a demandé que je lui fabrique un livre d'ornithologie nord-américaine (à sa dimension !), car venant elle-même d'Europe, elle estime qu'elle ne connaît pas suffisamment toutes les espèces indigènes de l'Amérique du nord.

Parce qu'on ne peut pas vivre que de promenades et de photos, le lendemain, Fleur a du aller faire quelques courses à Walmart pour se nourrir !

Un peu plus tard, c'est le lac Magog que nous avons fait découvrir à Fleur ; il ne faut pas le confondre avec l'immense lac Memphrémagog que je vous montre souvent (celui qui est à cheval sur la frontière américano-canadienne, long de 52 Km).

Pour que vous vous y retrouviez un peu dans tous les lacs de la région, puisque nous allons tous les lui faire voir au fil du temps, je vous ai fait une carte explicative de notre région de l'Estrie.


Et pour vous situer où ce trouve la région de l'Estrie, voici une carte plus large où vous pourrez repérer Sherbrooke (sur la droite) et localiser où nous sommes :


Pour son dîner (nom du repas de midi au Québec), Fleur avait emporté un bagel et une bouteille d'eau ; elle s'est installée sur une table de pique-nique pour le manger en admirant le lac.


Elle est curieuse, elle s'interrogeait au sujet de ce lac et cherchait les réponses sur son téléphone : longueur (11 Km), largeur (2 Km), profondeur moyenne (19 m), alimentation (par la rivière Magog, qui elle même provient du grand lac Memphrémagog), nombre d'îles (8, toutes privées), etc,etc,  Elle est curieuse de tout, à tel point que j'ai cru qu'elle ne terminerait jamais son bagel si elle continuait à poser autant de questions !


Ensuite, elle a exploré la minuscule berge qui encadre la rampe d'accès pour bateaux sur laquelle nous étions entrés... en passant sur le côté de la barrière ! (ici, les accès aux bords de lacs sont privés ; pour venir là et ouvrir la barrière d'accès à la rampe, lorsque nous nous étions renseignés parce que nous voulions pouvoir aller faire du canot sur ce lac, on nous avait dit qu'il fallait payer un droit de 39 $ à l'association des riverains).

Sur la berge, elle va vu des tussilages qui étaient en pleine floraison :


Devinez quoi, elle a immédiatement cherché les propriétés de cette plante sur son téléphone ! Elle a été séduite par ce qu'elle en a appris : depuis deux millénaires, le tussilage est un remède prescrit pour les mêmes indications pulmonaires, à titre d'antitussif, adoucissant, émolliant, expectorant, aussi bien en Europe qu'en Chine, ; les fleurs sont comestibles, crues ou cuites ; on peut faire fermenter puis sécher les feuilles et les fumer comme du tabac ; on peut s'en servir comme teinture (jaune verdâtre) ; et les fleurs contiennent du pollen pour les abeilles.


Ensuite, nous avons repris la route pour le chemin du retour car de gros nuages commençaient à arriver.

Sur la route du retour, nous sommes passés par Sainte Catherine de Hatley, un endroit qui est toujours en avance au niveau de la végétation. La délicate verdure que nous avons vu sur les trembles (qui sont toujours les premiers à faire éclore leurs feuilles au printemps) était un ravissement pour les yeux et le cœur, surtout après les longs mois d'hiver canadien dont nous sortons doucement. J'appelle ces jeunes feuillages "de la petite salade fraîche", ce qui fait bien rire mon mari !


Voici une autre vue de la "petite salade fraîche" !


En quittant ce secteur privilégié, on voit bien que, ailleurs, les arbres n'ont pas encore fait éclore leurs bourgeons et qu'ils apparaissent encore gris. C'est qu'on est souvent encore bien près du point de congélation durant la nuit, alors je les comprends de prendre leur temps !

Au loin, sur la droite, c'est le Mont Orford, où j'habite... j'ai bien hâte que, par là aussi, le vert s'installe enfin dans les arbres.


Ensuite nous sommes rentrés, et il est tombé quelques minuscules gouttes de pluie. Sans plus.

J'ai fabriqué le bagel de Fleur avec de la pâte Model Magic de Crayola, colorée aux pastels secs.

Vendredi, journée, commencée sous un grand soleil, était annoncée comme devant se terminer par un orage, le premier de l'année, avant le retour d'un ciel mitigé mais sec (encore) pour ce samedi.

Effectivement, l'orage est arrivé, et vite passé ! si vite que lorsque je suis rentrée, mes pots de plantes aromatiques et de géraniums étaient aussi secs que si rien n'était tombée À coup de 1 à 2 mm par jour 2 ou 3 fois par semaine, ce n'est pas demain la veille que je serai dispensée de la corvée d'arrosage !

Lorsque l'orage est arrivé, nous étions en campagne, et Fleur et moi avions voulu nous dégourdir les jambes dans un magnifique champs où des merveilleux pissenlits avaient élu domicile, créant un ensemble de couleurs absolument irrésistible : le vert vif de l'herbe et le vert tendre des jeunes feuilles dans les arbres, le jaune des fleurs et le bleu menaçant du ciel.

Néanmoins, la jolie Fleur n'était pas rassurée ; ça commençait à gronder au loin et elle regardait le ciel d'un air inquiet.


- Est-ce que je ne risque pas d'être foudroyée si un éclair tombe par ici ? a-t-elle demandé en regardant le ciel.


- Mais non, tu ne risques rien : je mesure 177 cm, et toi 50 cm seulement, alors si la foudre doit tomber, ça sera sur moi, pas sur toi ! lui ai-je répondu.

Elle n'avait pas l'air très convaincue, et elle a commencé à se diriger vers la voiture où elle voulait aller se réfugier.

Toutefois, le champ était vaste, et avec ses petites jambes de poupée, il allait lui falloir un long moment pour retourner au bord de la route où nous étions garés.


Alors j'ai eu pitié d'elle, et je l'ai prise dans mes bras pour la ramener plus vite en traversant à grandes enjambées, tout en faisant bien attention à ne pas écraser ces merveilleuses fleurs de la couleur du soleil (depuis ma plus tendre enfance, je fais toujours attention à ne pas écraser de fleurs lorsque je marche, c'est un réflexe ;  tant pis si certains me trouvent un peu folle : moi, ça me fait plaisir de ne pas avoir détruit ces petites beautés que nous offre la nature).


Tout en avançant, j'essayais de la rassurer :

- Bah, tu sais, la probabilité d'être frappée par la foudre est de moins de un sur un million, et en plus, cela survient surtout en plein été, et nous ne sommes que mi-mai ! Et puis, la plupart des personnes touchées par la foudre survivent (en fait, 10 % des foudroyés en meurent et une grand partie des autres auront des séquelles, parfois handicapantes... mais ça, je ne le lui ai pas dit).

- Oui, oui, mais nous serons quand même bien plus à l'abri dans la voiture, parce que la carrosserie est conductrice et crée une cage de Faraday qui peut disperser les 300 000 volts de courant électrique de la décharge, s'est-elle exclamée en lisant ce qu'elle venait de faire apparaitre dans la recherche qu'elle venait de faire sur son téléphone.

- Ah, lui dis-je, très étonnée. Je croyais que c'était parce que la voiture est isolée du sol par les pneus en caoutchouc.

- Et non, tu te trompais ! a-t- elle répondu avec un sourire en coin et un petit air supérieur.
(genre : "t'as beau être une humaine de 65 ans, et moi une poupée qui est sensée être une étudiante de 19 ans seulement, j'en sais plus que toi". Oui, bon, ça va Fleur, baisse d'un ton, je ne passe pas mes journées avec le nez fixé sur mon téléphone, moi !).

Vous n'imaginerez jamais le soupir de soulagement qu'elle a poussé lorsqu'elle s'est retrouvée assise dans le panier à poupées sur la banquette arrière !

Mais elle continuait à regarder son téléphone ! et voici ce qu'elle m'a lu les anecdotes de deux cas de foudroyés célèbres :

1) En 1994, à Albany dans l’État de New York, Tony Cicora a été frappé par la foudre au moment où il raccrochait dans une cabine téléphonique. Son cœur a cessé de battre et il s’est évanoui. Une infirmière qui passait par là a procédé aux manœuvres de réanimation et Tony a été transporté à l’hôpital. Pendant son séjour aux soins intensifs, il a développé un grand intérêt pour le piano, un instrument qui lui était totalement inconnu jusque là : il disait qu’il entendait de la musique de piano dans sa tête, et il s'est mis à reproduire ce qu’il entendait. Après quelques mois, il a laissé tomber son travail pour commencer une carrière de musicien classique !! Selon ses médecins, Tony aurait subi un "recâblage" du cerveau car l’impact de la foudre aurait affecté ses neurotransmetteurs.

2) Le cas étonnant de Roy Sullivan, un ranger américain travaillant dans le parc national de Shenandoah en Virginie, qui détient le record de la personne ayant subi le plus grand nombre d’impacts de foudre au monde : il a été frappé sept fois par la foudre entre 1942 et 1977 !!

Bref, en conclusion, quand il y a un orage, mieux vaut se mettre à l'abri, et bien sur, pas sous un arbre, mais ça tout le monde le sait (pas besoin de regarder son téléphone pour ça !).

Photos en grand format pour fond d'écran sur mon blog.

Comme je vous le disais plus haut, Fleur est un étudiante européenne venue s'inscrire pour suivre un cursus de 3 ans à l'Université de Sherbrooke.
Elle ne connaît personne, et s'est inscrite à un club d'étudiantes destinée à apporter aide et soutien aux étrangères. Ce soir a lieu sa première sortie avec ce club ; elle espère y rencontrer quelqu'un qui pourra l'aider à trouver une colocataire sympa pour partager son petit appartement.

Pour l'occasion, elle a étrenné une tenue estivale car nous avons franchi enfin hier la barre de nos premiers 20° du mois de mai.






J'ai utilisé le patron Playtime peasant Top and skirt  de Oh Sew Cat, mais je trouve que la jupe a un peu trop d'ampleur ; je regrette de ne pas les avoir faits les volants légèrement plus courts.


J'ai ajouté un montage sur ceinture, ça me paraissait mieux "fini" qu'un simple élastique passé dans un ourlet à la taille.
J'ai également modifié le haut pour lui faire une ouverture à cordons, je trouvais cela plus romantique, et plus dans le style de Fleur.

j'adore !!

Tu as le plaisir d'avoir une nouvelle fille chez toi, PetitMarie a très bon goût et les changements que tu as opérés sur le visage de Fleur sont doux et bien joli, j'adore sa longue et belle chevelure (ce qui fait de plus en plus défaut chez les poupées.....) Cette jeune fille va vivre de belles aventures auprès de toi, elle a déjà visité de beaux endroits et je lui souhaite de trouver très vite des amis pour faire des études bien agréables.

Magnifique reportage , comme d'habitude. toujours une véritable plaisir à te lire et à voyager au travers du Canada et parfois du temps par poupée interposée.
Encore un fois, j'ai passé un agréable moment en compagnie de Fleur. Merci.

Petit Mari t'a bien gâté avec cette jolie Götz prénommée Fleur que tu t'es appropriée de suite avec sa nouvelle chevelure et un léger maquillage. Elle découvre son nouveau pays et le photographie sous tous les angles. En tant qu'étudiante elle va vite se faire des amis ! ravissante dans sa jolie tenue estivale et bravo pour tes magnifiques photos

Fleur est une belle jeune fille, j'aime beaucoup la couleur de ses cheveux très naturelle.
Je prends plaisir à regarder tes magnifiques photos de la nature. A ce propos je suis très étonnée de voir que Fleur a fait ses premières photos dignes d'un vrai appareil avec son téléphone, tu me donneras la marque de ce dernier !

l'ensemble que tu lui a cousu fait très années 70 ! J'aime beaucoup les imprimés et couleurs

Très joli reportage et adorable poupette que tu as, encore une fois, magnifiquement customisée.
C'est toujours un grand plaisir de te lire et de découvrir le Canada qui me fait rêver.

J'ai relu 2 fois ce reportage sur cette région que je connais pas.. Les photos sont magnifiques.
J'aime beaucoup tes reportages poupesques-historiques, tes filles (et garçons) sont photogéniques.
Ta dernière acquisition est sublime, enfin une gotz qui me plaît, je crois que je vais craquer même si je préfère les poupées plus petites.
Merci pour toutes ces balades dans le temps et l'espace

magnifique reportage de ton très beau pays tu nous fais voyager à des milliers de Km et quel bonheur.
Tes photo sont magnifiques!
vraiment te lire est un régal
merci

Comme je suis heureuse de te revoir Guyloup

Je suis une tres grande fan de tes histoires, de tes photos et de tes poupées.    

Merci pour ce joli reportage et merci à Fleur pour ses magnifiques photos, elle est

tres douée

André a bien choisi, Fleur est super jolie et quelle belle chevelure

J'attendais avec impatience la photo de l'écureuil, petiot que j'affectionne

Merci, Guyloup

Merci pour ce joli reportage. Les vues des paysages sont toujours superbes.
Moi, j'aime bien les AG. Ma fille m'en a ramené une d'Ottawa avec des tas d'accessoires et m'a promis de m'en ramener une seconde lorsqu'elle pourra y retourner. C'est vrai qu'elles n'ont pas trop de succès, en France, mais c'est aussi le fait que l'on ne peut s' en procurer que sur le marché secondaire puisque AG ne les commercialise pas et ne les expédié pas en Europe.

C'est un magnifique reportage que vous offrez Fleur et toi , les photos de paysage sont superbes , j'aime beaucoup les photos d'oiseaux , le geai bleu a des teintes extraordinaires
Fleur est jolie et parait curieuse de tout
J' ai regardé en rentrant du travail, ton post est un vrai régal
Merci Guyloup

C'était merveilleux d'accompagner Fleur à travers le Canada.
J'ai beaucoup apprécié et je vous remercie pour les superbes photos  
et le rapport de voyage.

Ca donne envie de visiter le Canada

Elle est ravissante ta petite étudiante , et excellente photographe en plus!
Je me suis régalée avec ce reportage et ces photos sublimes, qui font un bien fou: merci Guyloup!
Et bravo pour la petite robe hippie-romantique, délicieuse et vraiment faite pour ta jolie Fleur!

Elle est très belle et ton reportage est superbe,

Merci pour cette belle virée au Canada en compagnie de FLeur. J'avoue que je n'ai pas d'attirance pour les AG,mais tu sais les rendre très vivantes a travers tes histoires. Fleur me plaît bien et je l'envie de pouvoir découvrir le Canada.

Un immense merci à vous toutes, de notre part à toutes les deux : Fleur, et moi :-)

Tant que les frontières sont fermées, je suis ravie que Fleur partage avec vous sa nouvelle vie au Canada.

Nibellule, je te comprends d'avoir envie d'en avoir une, j'avoue qu'elle me fait totalement craquer, alors qu'en fait, j'étais très dubitative au début... mais elle est vraiment magnifique, et super stable sur ses pieds, un régal pour les photos.

Ciska, c'est un modèle de téléphone qui n'est vendu que au Dollsland !!!! (voir plus bas).


Voici la suite de sa vie canadienne.

Le 18 mai, Fleur de Mai est allée se promener à Sherbrooke, au parc Jacques Cartier, autour du lac des Nations.


Maintenant, vous commencez à la connaître : elle a voulu tout savoir sur ce parc, et elle a fait une recherche sur son téléphone ! Voici ce qu'elle a trouvé (compilation de diverses informations glanées sur Google).

Le parc Jacques Cartier est un espace vert situé au cœur de la ville canadienne de Sherbrooke.


Il est composé de pelouses arborées sur lesquelles sont disséminées de tables de pique-nique, et de la "promenade du Lac-des-Nations", un sentier urbain polyvalent d'une longueur de 3,5 km, qui encercle le Lac des Nations, dont on peut ainsi faire le tour à pied, en vélo ou en patin à roulettes.


Le lac des Nations est un lac artificiel qui a été créé en élargissant la rivière Magog à cet endroit afin d'y construire un barrage hydro-électrique qui servait autrefois à alimenter l'ancienne usine textile de la Patton Manufacturing Company, fondée en 1866, et produisait du tweed, du lainage, du jersey, des tapis, de la flanelle, etc, et a cessé ses activités en 1977, au bout de 100 ans de production, comme toutes nos usines américaines ou européennes qui furent mangées par la concurrence asiatique. Ce parc est un bel exemple de réhabilitation d'un ancien site industriel du passé.


Le parc est traversé par la voie ferrée de la compagnie des "Chemins de fer du Centre du Maine et du Québec" (autrefois appelée "Canadien Pacifique") dont un vieux pont de métal, un peu rouillé, mais toujours en service est une des beautés du parc lorsqu'il se reflète dans l'eau durant les journées ensoleillées.


Le lac des Nations tire son nom de la compétition internationale de ski nautique qui avait eu lieu à l'été 1967. Le pavillon d'accueil des skieurs, le pavillon Armand-Nadeau, est toujours utilisé en 2014, et abrite une école de ski nautique.

Chaque année, durant une semaine en juillet, a lieu la Fête du lac des Nations qui présente aux visiteurs une trentaine de spectacles musicaux et une compétition pyromusicale (feux d'artifice en musique) interprovinciale canadienne.

Bien sur, la miss avait son téléphone à la main, et durant sa promenade autour du lac, elle a pris quelques photos.

Une oie bernache à l'allure un peu snob.


Une cane colvert qui faisait la sieste.


Son mâle qui a fuit dans l'eau quand Fleur s'est approchée (d'où le manque de netteté de la photo : le coquin fuyait vite !).


Et une future maman écureuil gris de l'est (50 cm de longueur) qui venait de récupérer une frite dans une poubelle.


Mais Fleur a été très déçue : il n'y avait pas le moindre goéland, ni sur, ni autour du lac. Depuis 20 ans que je viens là, il y a toujours eu des dizaines (ou plus) de goélands à bec cerclé durant la belle saison qui venaient quémander un bout de frite ou un biscuits aux gens qui pique-niquent dans le parc. Is étaient omniprésents dans toute la ville de Sherbrooke et sur tous les toits d'immeuble.
Cette année : pas un ... bizarre, non ?  Fleur a décidé d'essayer de se renseigner sur ce mystère.

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Le 21 mai, Fleur est allée s'acheter un vélo, et cet après-midi, elle l'a testé en se promenant dans les rues aux alentours de chez elle. Il faut dire qu'avec une température de 27°C (81° F), ça donnait envie de s'aérer un peu.


Elle l'a acheté d'occasion et elle envisage de le personnaliser un peu ; déjà, elle y a ajouté un panier en osier à l'avant.


Elle est est satisfaite ; elle a hésité avec un autre, qui avait des roues plus grandes, mais elle a pensé que celui-ci serait plus manœuvrable pour la ville.


Évidemment, Fleur a consulté son téléphone pour faire une recherche sur la raison des deux mots "vélos" et "bicyclette", et le nom mignon de "petite reine".

Au début, les engins à deux roues ne se déplaçaient qu'en les poussant avec les jambes quand on était assis dessus ( la "draisienne" du baron allemand Karl Drais von Sauerbronn, 1817, ou le "deux-roues" de Alexandre Mercier, 1843).

Puis il y eut un brevet de système de "pédalier de vélocipède", qui a été déposé en France en 1868, par un serrurier parisien nommé Pierre Michaux, sous le joli nom de "pédivelle" ; Pierre Michaux affirmait que sa découverte datait de 1861 et qu'il avait tardé à déposer le brevet (mais les historiens en doutent et pensent que c'était plutôt en 1864).

Or, pendant ce temps, un  autre français, nommé Pierre Lallement, affirmait avoir inventé le système de pédalier en 1862 ; ne trouvant pas de soutien financier en France, il a émigré aux États-Unis en 1865 et y a fait déposer un brevet en 1866, pour le pédalier, et pour l'engin dans son entier, sous le nom de "bicycle".

En 1884 fut inventée par l'anglais John Kemp Starley la "bicyclette de sécurité", qui sera aussi appelée "la petite reine", fort semblable à nos vélos actuels.

À cette époque, vélocipède ou bicycle avaient des roues en bois, et étaient surnommées "secoueurs d'os" !!  Les premières garniture de caoutchouc fixées sur les roues en bois arrivèrent en 1869, améliorant (un peu) le confort. Toutefois, ce n'est qu'en 1888 que John Dunlop inventa le pneu, apportant cette fois du confort aux cyclistes ; et en 1891, Edouard Michelin inventa le pneu démontable garni d'une chambre à air, tel que nous l'avons sur nos vélos.

Vous vous souvenez peut être qu'au 19e siècle, il y avait une sorte de "mode des tours du monde" (et pas seulement dans le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne !), et bien sur, le premier tour du monde à vélo s'imposa en 1891. En 1895 une femme, Annie Londonderry en effectua même un complet.

À ce sujet, le développement de la bicyclette a aidé à l'émancipation des femmes, même si l'accès au vélo pour ces dernières a été semé d'embûches : certains médecins et moralistes affirmaient que la bicyclette présenterait une menace pour la santé physique et mentale des femmes, ainsi que pour leur fertilité, et encourageait l'exhibitionnisme en montrant leurs jambes ! Il est vrai que comme les vêtements féminins du 19e siècle n'étaient  vraiment pas adaptés du tout, et que le port du pantalon étant réservé aux hommes, les femmes se sont battues pour porter le bloomer, afin de pouvoir pratiquer la bicyclette.


En France, il faudra attendre 1909 pour que les femmes soient autorisées à porter cette tenue, mais ce, uniquement pour l’usage de la bicyclette.

Néanmoins, dès 1868, certaines compétitions ont néanmoins été ouvertes aux femmes. Et on put lire dans le journal Le Progrès du 21 avril 1895 : "Oui, la faible femme a fait ses preuves sur la bicyclette. Elle est arrivée à des performances très satisfaisantes ; et cela sans préjudice pour sa santé. Cette introduction de la femme dans le monde du sport est une révélation pour elle et sera presque la source d'une révolution dans les mœurs de la société".


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Le 22 mai, surfant toujours sur la vague de chaleur (anormale en cette saison) qui nous venait du sud des USA, et avec une température de 28°/ressenti 31 un peu lourd, Fleur avait envie de fraîcheur.

À midi, elle a quitté son petit appartement avec son vélo, elle a fait une escale chez McDolls pour s'acheter un hamburger et une bouteille d'eau minérale, et elle s'est dirigée vers le parc où elle a dégusté tranquillement son repas sur une table de pique-nique en écoutant chanter les oiseaux.





La boîte de hamburger fait partie de la série "'McDolls" (et oui, j'ai inventé ce nom parce que dans le monde des poupées, ça ne peut pas être McDo !) que j'avais fabriquée en 2018 en utilisant la police d'écriture McLetters.

À noter que je n'ai toujours pas fabriqué les frites ; c'est pourquoi Fleur n'avait qu'un hamburger pour son repas... ce qui n'est pas plus mal et lui aura évité quelques calories inutiles !!







Pensive, elle se disait qu'à moins d'un immense coup de chance, il allait être bien difficile de trouver une colocataire qui aime autant qu'elle le calme et le silence. Les deux personnes qu'elle a rencontrées jusqu'ici étaient plutôt du style bruyant et remuant, elle n'a donc pas donné suite ; mais elle espère trouver bientôt quelqu'un afin de ne pas grever son budget.


Il faut dire qu'au Québec, les hausses de loyer, les évictions pour des rénovations, ou des reprises par le propriétaire, sont en augmentation croissante depuis les dernières années, et qu'il parait que la courbe n’est pas près de s’infléchir. En raison de la flambée des loyers qui sévit actuellement, beaucoup de logements disponibles sont désormais inaccessibles pour de nombreux locataires. Les appels à l’organisme Action-Logement pour avis d’augmentation de loyer abusive ont plus que doublé cette année. Ceux pour reprise de logement par le propriétaire ont presque triplé.

Mais gageons que Fleur trouvera bientôt la colocataire idéale et que tout se passera bien pour elle.

La table de pique-nique avait été fabriquée pour mes AG en 2018 par mon adorable mari.

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Certains d'entre vous se souviennent peut être qu'il y a 3 ou 4 ans, je m'étais amusée à faire des passeports miniature pour mes poupées AG et JG, suite à la blague que je faisaient de temps en temps les douaniers à la frontière américaine (à 30 km de chez moi) tout au moins quand on tombe sur un sympa et détendu, ce qui est rare (la plupart ont plutôt l'air d'avoir avalé des épingles ou d'avoir un manche à balai où je pense), lorsqu'ils voyaient les poupées dans le panier sur le siège arrière : "ont-elles leur passeport" ?! et j'aimais bien leur rire quand je leur montrais le passeport miniature.

Là, j'en ai fait un pour Fleur.... inutile pour le moment, puisque la frontière est toujours fermée, et pas près d'être rouverte si j'ai bien compris (vu que notre 1er ministre est méfiant des américains qui ont maintenant le droit de retirer leur masque), mais au moins si un jour on peut y retourner elle l'aura.

Fleur vous présente le sien :


Voici à quoi il ressemble dedans :





bien sur, il est de la république du Dollsland, comme toujours avec mes poupées !


Si vous voulez en faire pour vos poupettes, j'ai mis format "prêt à imprimer" directement en bonne dimension sur mon blog, ici : http://www.milleet1passions.com/archives/2021/05/23/38984118.html (tout au moins quand Canalblog n'est pas HS !)
J'ai prévu 3 versions, 1 pour poupée blonde, 1 pour poupée brune, et 1 pour poupée rousse.
Vous verrez que j'ai mis une page de visas pour les globetrotters et une page de visa pour les voyageuses plus sages, ainsi que des pages vierges comme dans tout passeport qui se respecte !!


Et en prime :

Pour tous les pays du monde, il existe seulement 4 couleurs de passeport : les rouge, vert et bleu (avec diverses teintes et nuances), et le noir ; voici les raisons de leurs choix de couleurs :

Les passeports bleus : Le bleu est la couleur la plus répandue au monde pour les passeports ; elle serait le symbole du nouveau monde. Quinze pays des Caraïbes ont des passeports bleus. En Amérique du Sud, la majorité des pays appartenant au Mercosur (communauté économique) ont également un passeport bleu, mais le Vénézuela et la Bolivie sont l’exception. Depuis 1976, le passeport des États-Unis est devenu bleu afin de célébrer le bicentenaire de l’indépendance et faire référence au bleu du drapeau américain. Le  passeport canadien est également bleu, afin de montrer son appartenance au continent américain.

Les passeports rouges : Cette couleur de passeport a été adoptée par les pays qui ont été communistes ou qui le sont encore actuellement : la Chine, la Serbie, la Russie, la Roumanie, la Pologne, etc. Les passeports des pays de l’Union européenne sont bordeaux depuis 1981, à l’exception de la Croatie. A l’époque où l’Union Européenne était ouverte à l’intégration de nouveaux états, plusieurs pays, comme la Turquie, la Macédoine ou encore l’Albanie, espérant la rejoindre, ont adopté des tons de rouge pour leurs passeports. Le rouge est également celui des pays nordiques tels que le Danemark, la Suède, la Finlande et la Norvège, ainsi qu'à la Communauté Andine des Nations, composée de la Bolivie, de la Colombie, de l’Equateur et du Pérou.

Les passeports verts :  Une majorité des pays musulmans ont adopté la couleur verte pour les passeports. ; plusieurs explications : cette couleur est la couleur préférée du Prophète Mahomet, mais elle permet également de symboliser la nature et la vie. Les passeports sont de cette couleur au Maroc, en Arabie Saoudite, au Pakistan, mais aussi dans les pays appartenant à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO), comme le Burkina Faso, le Nigéria, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

Les passeports noirs : Peu de pays qui ont un passeport noir ; il y a la Nouvelle-Zélande et certains pays d’Afrique, comme le Botswana, la Zambie, le Burundi, le Gabon, l’Angola, le Tchad, le Congo, le Malawi.

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à suivre !

Fleur a une belle vie près de vous, ton gentil mari et toi car vous lui faites découvrir l'endroit où elle vivra heureuse, allant à l'université, se faisant des amis et pouvant se balader où elle veut, étant autonome. L'idée du passeport est trop géniale, ton pays est le plus beau, toutes les poupées aimeraient y aller......