Les écoliers de Madame Alexandra

Voici la salle de classe des lutins.

Il y a plus de pupitres normalement (6), mais pour qu'on voit bien l'installation de Madame Alexandra, la maîtresse, je n'en ai mis que deux pour cette photo.






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La semaine dernière, les enfants de la classe de Madame Alexandra ont ainsi eu le plaisir de faire la connaissance d'une nouvelle élève.

La maîtresse l'a présentée à ses camarades.

- Voici Natalka, elle nous arrive d'Ukraine et je suis certaine que vous allez l'accueillir chaleureusement ; elle parle très bien notre langue parce que sa maman était professeur de français à Kiev et qu'elle le lui a appris.

- Bonjour ! a timidement dit Natalka.




Madame Alexandra a ajouté :

- Son prénom Natalka veut dire Nathalie en ukrainien. Comment préfères-tu qu'on t'appelle ? Natalka ou Nathalie ?




- Je préfère Natalka, sinon je croirai qu'on parle à quelqu'un d'autre ! a répondu Natalka en souriant.





En entendant sa plaisanterie, les élèves se sont mis à rire et se sont écriés en choeur : "Bienvenue Natalka" !!




À la récréation, après avoir répondu à quelques questions de curiosité de la part de ses nouveaux camarades, Natalka a fait sa première partie de boules de neige avec eux dans une grande envolée de rires et de cris joyeux.



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Aujourd'hui, pendant la récréation, Madame Alexandra, la maîtresse d'école, a gentiment discuté avec Gepetto car il n'en a strictement rien à faire d'avoir des bons ou des mauvais résultats, et ça l'intrigue.

Sur le chemin du retour, le petit garçon a raconté à ses copines Sakura et Grenadine ce qu'il lui avait répondu.

- Je lui ai dit que je n'en avais rien à faire du calcul ou de l'orthographe parce que, moi, le métier que je veux faire, c'est travailler dans une usine qui fabrique du chocolat, alors ça ne me servirait à rien d'apprendre tout ça ! Et vous savez ce qu'elle m'a expliqué : eh bien c'est qu'il faut savoir lire, écrire et compter correctement pour pouvoir travailler dans ces usines-là... Est-ce que vous auriez imaginé ça, vous ?




Ses deux amies lui ont confirmé qu'il fallait savoir lire, écrire et compter pour tout, quel que soit le métier qu'il voulait faire ; elles en sont sûres car ce sont leurs parents qui le leur ont dit.

Gepetto était bien déçu. Toutefois, pour pouvoir poursuivre son idée de travailler à fabriquer du chocolat, il a promis qu'il allait faire un effort pour avoir de meilleurs résultats à l'école.



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Natalka, Gepetto, Grenadine, Malik, Clémentine et Jules, étant tous voisins plus ou moins proches dans le village, se sont retrouvés dimanche après-midi pour une joyeuse partie de tube à neige.




Ça criait et ça s'encourageait et ça riait !

Le grand tube à neige pour deux passagers passait de main en main pour glisser sur la pente pendant que les autres se faisaient tirer à tour de rôle sur les petits tubes.




Toutefois, Clémentine, dont c'est le premier hiver dans la neige, avait peur de se lancer dans la pente et préfèrait continuer à se faire tirer sur le plat.

Il faut expliquer que Clémentine, Cerise, le bébé Myrtille et leur mère, sont des réfugiées congolaises arrivées l'été dernier au Canada, et que la neige ne leur est pas encore très familière.

- Allez, essaie, je retiendrai le tube avec la corde, propose Jules.

- Je.. je... je n'ose pas, je t'assure Roudoudou, j'ai peur, lui répond la fillette, toute crispée sur son tube à neige.





- Moi aussi l'an dernier, j'avais un peu peur de me lancer avec le tube mais tu verras que bientôt tu descendras la pente comme tout le monde, lui explique Malik.

De son côté, Malik et ses parents sont venus du Maghreb pour s'installer au Canada, c'est son second hiver ici ; l'an dernier, lui non plus ne connaissait pas encore la neige. Depuis, il l'a découverte et comme la plupart des enfants, il adore jouer dedans !

Mais Natalka intervient :

- N'insiste pas Roudoudou, elle a peur, il faut patienter, un jour elle voudra le faire toute seule. En Ukraine, j'avais souvent peur des choses de la guerre et ma Maman disait toujours à mon frère de ne pas insister, et puis je finissais par m'habituer et avoir moins peur. Ça fera pareil pour Clémentine.




Alors la joyeuse bande a continué ses jeux : les uns se lançant dans la pente, et les autres se relayant pour tirer Clémentine, quand ce n'était pas elle qui les tirait à son tour.




La journée s'est terminée par des grands bols de chocolat chaud et des biscuits (au chocolat !) chez Gepetto, qui mérite plus que jamais son surnom de Chocapic !



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Cet après-midi, après l'école, la mère de Clémentine lui a demandé d'aller chercher deux douzaines d'œufs à la ferme voisine (celle de l'oncle de Gepetto).

Pour s'y rendre, elle doit passer devant chez nous. C'est là qu'elle a rencontré Natalka et Malik qui pelletaient la neige autour de la maison.

- Que faites-vous ? leur a-t-elle demandé.




- On dégage de la neige pour aider Guyloup et André, explique Natalka.

- Ça nous fait de l'argent de poche, ajoute Malik.




- De l'argent de poche, c'est cool ça. Mais vous avez vu ça : la neige est plus haute que nous !

Malik s'est mis à rire.

- Ça c'est normal : on est au Canada et ça dure jusqu'à mi-avril au moins ; alors tu ferais mieux de t'y habituer et de prendre une pelle pour faire comme nous !




En rentrant chez elle, Clémentine a demandé à sa mère si elle pourrait aller pelleter chez les voisins pour gagner un peu d'argent de poche elle aussi ; "d'accord, à condition que tu fasses d'abord tes devoirs" a répondu la maman.

Je crois que nous allons bientôt avoir beaucoup d'aide pour pelleter la neige !

C'est merveilleux tous ces petits pleins de couleurs dans la neige!

Comme ils doivent s'amuser ces petits, ça donne envie car cela me rappelle de

bons souvenirs