Ma famille de jadis et naguère.

c'est vraiment du beau travail ta poupée est ravissante!

Félicie est magnifique quelle belle robe, superbe travail, BRAVO

Une bien jolie robe pour une superbe poupée... le tissu est superbe lui aussi. Félicie est entre de bonnes mains !

Oh quelle jolie robe pour une jolie fleur!!!!

Heureuse Félicie, comme te voilà joliment vêtue!
J'aime beaucoup la coupe et l'imprimé de la robe, ainsi que la collerette qui souligne le joli sourire de cette puce.
Et bravo pour les nattes: c'est parfait pour une petite fille espiègle et joyeuse comme Félicie!

Merci à vous pour vos gentils commentaires. Je pense que nous sommes unanimes quant au style qui convient à Félicie.
Eléora, je suis ravi qu'elle te plaise comme ça. La véronique (plantée il y a 2 ans) s'épanouit bien et a fleuri 2 fois cette année.

Marrainefée, merci d'avoirs remarqué tout le travail sur cette robe "simple". Beaucoup de couture à la main, comme toujours. En voyant les photos, je remarque un défaut à corriger à la ceinture.

Pour les prochaines tenues, je me dirigerai vers des robes de cette période : 1915 à 1920/22. Dommage que Marie, ma SFBJ de 1921, soit plus grande car ce style lui conviendrait parfaitement. Elle ne possède toujours qu'une tenue. Et pourtant, elle m'inspire. Ca viendra.

Les nattes, c'est ma grand-mère qui m'a appris à les faire, tout comme les anglaises. Ma maman, née en 1947, a eu les cheveux très longs (jusqu'à la taille) pendant une longue période de son enfance. Elle était coiffée en nattes ou, pour les occasions, en anglaises. Elle me racontait souvent quelle souffrance c'était car ma grand-mère n'était pas toujours très délicate pour la coiffer.

Cristophe 2 a écrit:

Les nattes, c'est ma grand-mère qui m'a appris à les faire, tout comme les anglaises. Ma maman, née en 1947, a eu les cheveux très longs (jusqu'à la taille) pendant une longue période de son enfance. Elle était coiffée en nattes ou, pour les occasions, en anglaises. Elle me racontait souvent quelle souffrance c'était car ma grand-mère n'était pas toujours très délicate pour la coiffer.

j'ai l'age de ta maman née en 1946, quelle galère c'était de me faire des anglaises car j'avais la cheveux très noirs et très raides, les anglaises ne tenaient pas du tout
heureusement plus tard les coiffeurs ont su s'adapter à mes cheveux et maintenant avec l'age je suis contente d'avoir beaucoup de cheveux même s'ils sont devenus blancs, les personnes de mon age ont souvent très peu de cheveux et très fins , moi je n'ai pas besoin de casquette pour protéger ma tignasse!

J'ai vu le film Downtown Abbey, début octobre. Du coup, pour rester dans l'ambiance, j'ai re re revu la série intégralement, en anglais. En parfaite connexion avec les années '20, je me suis décidé à confectionner une robe pour ma belle Marie, ma SFBJ de 1921. Cela faisait longtemps que je voulais lui coudre un vêtement. J'avais l'idée : une réplique de la robe de Jeannette, ma repro de Bleuette, moule SFBJ 301, comme Marie.

Profitant d'un travail de peinture sur la poupée Jules Verlingue de Jocerane, j'ai également repeint les parties des mains de Marie qui en avaient besoin. J'en ai profité pour prendre ses mesures et dessiner les patrons de base ainsi que la patron d'une robe simple, avec manche "en forme", inspiré d'une robe de campagne de 1926 pour Bleuette.

Les couturières du forum savent que rien n'est plus difficile à réaliser qu'une robe toute simple. Celle-ci n'a pas été une mince affaire. Je pensais qu'il me restait assez du même tissu qui m'avait servi pour la robe de Jeannette mais également pour celle de Lizette, ma petite UNIS de 25 cms. Je me suis bien trompé, il m'en restait très peu.
Heureusement, le motif floral est disposé en "semis" : pas un sens peticulier, ni pour le tissu qui est un coton épais, type flanelle.
Ca a été tout juste mais j'ai pu couper la robe et la parementure pour l'encolure.

Après un 1er essayage, j'ai dû rectifier la ligne de la robe. Je l'avais trop évasée et je ne retrouvais pas la ligne typique des années 20. J'ai donc rectifié.
Au final, je suis plutôt content. Je pense raccourcir l'ourlet d'un bon centimètre et demi. La robe paraît plus longue sur les photos, qu'elle ne l'est en réalité. Mais elle reste trop longue pour l'époque. Il faut qu'elle soit juste au-dessus du genou.

Marie a emprunté les bas de Françoise, ma SFBJ des années '50 mais elle porte maintenant les siens que j'ai également réalisés dans un bas de contention. Je lui ai également confectionné un chapeau-cloche, terminé hier. J'espère qu'il y aura encore du soleil demain pour pouvoir le photographier sur la tête de Marie.

Jeannette et Lizette ont également eu droit à des photos, avec Marie et entre elles.







Détails : broderie blanche et boutons anciens (le tissu, sans être ancien n'est pas récent).







Avec Jeannette : les 2 SFBJ 301 : l'originale et la repro de Georgette Bravot.





Marie, Jeannette et Lizette ou le trio de robes (ou encore Marie et ses poupées !) :





Les 2 petites photographiées comme on le faisait, jadis avec les fratries et le chien Fripon :

oh cristophe tes robes sont très bien réussies et tes poupées adorables
oui dans mon enfance les sœurs étaient habillées de la même robes dans le même tissu, moi qui était la dernière des filles je finissais toujours les robes de mes sœurs aînées c'est pour cela qu'ado je préférais me coudre mes propres vêtements plutôt que de finir les robes de mes sœurs ceci m'a donné gout à la couture

BRAVO, qu'elles sont belles toutes trois dans leurs si belles robes cet imprimé est vraiment très joli et le modèle tout à fait adapté aux années 20
Tu as également bien restauré les mains de Marie

Une robe toute simple en apparence, qui cache ses difficultés, un très joli trio, un travail soigné comme à chaque fois, bravo !!!

joli travail, comme toujours !

je suis impressionnée par les tailles des poupées !

Merci à vous, c'est gentil. Endora, il y avait encore plus petit que 25 cms (ma Lizette) et plus grand que 63 cms (ma Marie). Je pense que c'est impressionnant sur mes photos parce qu'il n'y a pas les tailles intermédiaires (je ne les ai pas toutes).

En cette saison, il faut guetter la bonne lumière pour pouvoir prendre les photos en extérieur. J'ai donc saisi la balle au bond pour photographier Marie coiffée de son chapeau cloche.

L'année dernière, un ami dont les parents étaient décédés quelques années avant, m'avait proposé de venir visiter son grenier car il avait beaucoup de choses susceptibles de m'intéresser. Effectivement, je suis revenu avec une grande quantité de mercerie et dentelles anciennes. J'ai également hérité de quasi tout le matériel de modiste de sa maman qui se confectionnait ses propres chapeaux.

J'avais récupéré quelques formes en feutre. Peu car elles me semblaient bien grandes pour mes poupées. Le déclic est venu le week-end dernier, quand je cherchais de quoi réaliser un chapeau cloche pour Marie. J'ai pensé à ces formes et j'ai été voir ce que j'avais pris. Je n'en n'avais que 4 : 2 bleues, 1 noire et 1 fuschia. J'ai hésité entre la bleue foncé et la bleu claire, plus soutenue niveau tonalité. J'ai opté pour cette dernière car le bleu se rapprochait du bleu des fleurs de la robe. La forme bleu foncé n'était pas du même bleu que celui de la robe mais je m'en servirai pour un autre chapeau.

Les formes ont au moins 50 ans, ce qui donne, malgré leur bon état de conservation, un petit côté usagé qui convient bien dans ce cas.

La forme bleu foncé, en l'état :



La forme bleu clair déjà coupée en fonction de la forme que je voulais donner au chapeau (j'ai dû retailler plusieurs fois pour l'adapter à la taille de la tête de Marie) :



Essai de mise en forme " à la sauvage" pour avoir une idée et essayer sur Marie :



Lorsque j'étais guide au Musée de la mode et de la dentelle de la ville de Bruxelles, j'ai eu l'opportunité de rencontrer un modiste qui m'a fait visiter son atelier et m'a montré comment on travaillait certaines matières.

Le feutre se modèle à l'aide de vapeur, en général on le travaille au-dessus d'une bouilloire dont l'eau bout. Pour ma part, j'ai fixé la forme avec le jet de mon fer à vapeur, en répétant l'opération plusieurs fois en tournant le chapeau. J'ai repassé légèrement certaines parties. Le feutre est une matière que je trouve très agréable à travailler. Il permet de donner la forme voulue au chapeau tout en gardant une certaine souplesse. La vapeur rend la matière malléable. Une fois la forme obtenue, on laisse sécher et le chapeau est terminé. Enfin, la base est terminée. Viennent les finitions. Très simples pour un chapeau des années '20, bien évidemment mais indispensables à l'aspect net du chapeau.

Pour moi qui suis plus habitué à des costumes du tout début du 20ème siècle, je dois toujours avoir à l'esprit l'extrême simplicité des années '20. Simplicité qui ne veut pas dire pauvreté et certainement pas facilité. La coupe est impeccable et parfois compliquée.
Je pense que les femmes (et sans doute aussi les hommes, dans une autre mesure) qui étaient toutes jeunes dans les années 1900-1910 et qui ont adopté la mode des années '20 avaient certainement le sentiment d'être les pionnières d'une révolution vestimentaire. Elles devaient être soulagées d'abandonner corsets et fanfreluches pour aller à l'essentiel.

Les créatrices de ces robes devaient encore plus se sentir pionnières. Car cette mode a été créée pour les femmes par des femmes. On pense à Chanel mais il ne faut pas oublier Madeleine Vionnet et Jeanne Lanvin, qui a réagi à la ligne tubulaire par la robe de style, plus évasée aux hanches. Ces femmes ont d'abord créé des vêtements qui leur convenaient.  La guerre avait mis fin à un monde et une mode de vie et rendu obsolète les vêtements empêchant tout mouvement naturel. On voulait du confort et de l'aisance et c'est toujours d'actualité (même si je pense que l'on confond confort et négligé).

Tout ça pour dire qu'après bien des essais et de la réflexion, j'ai opté pour un simple biais bleu ciel, cousu à la main sur le feutre. Un simple noeud plat cache la couture des extrémités du biais et les points fixant les 2 plis qui ajustent le chapeau à la tête.
Je dois vérifier mais je pense avoir un lainage bleu ciel qui pourrait servir à la confection d'un manteau. Reste à voir si j'en ai assez.

Marie n'est pas encore une femme mais c'est une grande fille (je lui donne 10 à 12 ans). Son chapeau est plus asymétrique que je ne l'avais prévu au départ mais la matière a son mot à dire et ce n'est pas anachronique et plausible pour une demoiselle de l'âge de Marie.

Voici donc les photos.













Et quelques photos d'ambiance :









Une gravure de mode de 1921 présentant des tenues de Jeanne Lanvin. Le chapeau de la fillette à droite est assez proche du mien :



Evidemment, maintenant j'imagine un manteau !

J'ai failli envoyer le même message 2 fois. Ah l'informatique !

Superbe, j'adore!!!   L'imprimé de la flanelle est juste rétro comme il faut, les détails des cols, des poignets et de boutons sont ravissants, tout comme les demoiselles qui les portent.
Un grand bravo: la simplicité apparente est toujours la chose la plus difficile!
J'arrive juste après le post du petit chapeau: une merveille lui aussi!

Merci Koukla-Mag, c'est gentil.

oui je suis tout à fait d'accord tu as parfaitement réalisé le chapeau de Maris dans le style des années 20 de Mme Lanvin

Je suis toujours en admiration devant tes réalisations, la robe est magnifique et le chapeau: j'adore! Elle est bien jolie ta petite Marie!

Bravo à toi pour la confection de ce joli chapeau de style Mme Lanvin, coloris tout à fait associé aux fleurettes de la robe Marie tu es superbe grâce au talent de ton Papa

Oh mais que c'est beau!!!!!!!!!! Tu es tellement doué Christophe!!!!

Adorables les robes et surtout le chapeau !! Hé oui il lui faut un manteau, commence à pas faire chaud pour un tour de jardin.

Merci à vous. C'est vrai que j'aime aussi créer des chapeaux (plus que des sacs à main) et que je le fais trop peu. C'est pourtant un accessoire indispensable à une tenue d'époque.

C'est vrai que le manteau s'avère indispensable mais les autres vont réclamer, je le sens.

Ce que j'aime avec mes anciennes, c'est de leur trouver leur style en phase avec leur époque. Marie étant datée "21" dans la nuque(la SFBJ datait ses moules au début des années '20), c'est facile.
Je vois trop de poupées à tête en biscuit être invariablement vêtues à la mode 1900, avec anglaises et robes chargées alors que leurs visages indiquent qu'elles sont plus tardives. Ce n'est pas toujours facile pour toutes, il est vrai. Aurore, mon Armand Marseille, est difficile a situer clairement dans le temps. Ce fabriquant a produit en quantité et sur de nombreuses années. J'ai choisi d'habiller Aurore à la mode 1900 de façon subjective.

Joli travail !! et belle démarche de reconstitution !!

J'adore l'idée des demoiselles habillées pareil ! Il faut de la patience pour recommencer la même robe ou les faire en même temps !! En général, dès que j'ai terminé une tenue , j'ai hâte d'en faire une nouvelle, différente !

Pareil pour moi Pétra. J'avais d'abord réalisé la robe de Jeannette, ma repro de Bleuette. Lorsque Lizette est arrivée, quelques mois plus tard, je me suis dit que ce serait sympa d'habiller ces 2 petites (27 et 25 cms) pareil, comme on le faisait autrefois. Je me suis décidé à vêtir Marie de la même manière la semaine dernière soit près de 2 ans plus tard. Rien de répétitif donc.

Je trouve intéressante la démarche de réaliser un même vêtement dans différentes tailles (je n'en ferais pas des dizaines non plus). Chaque modèle reste unique puisque les détails tels que les boutons, les manchettes et les cols sont différents. De plus, dans le cas de ces 3 poupées, le projet me plaisait.

Pour info, voici un article extrait du livre de Marianne et Jürgen Cieslik "Les poupées anciennes" européennes 1800-1930, Editeur Duculot 1981, concernant Armand Marseille (1856-1925)